Compassion en Thaïlande

 Le travail de Compassion en Thaïlande a débuté en 1970.
Aujourd’hui, plus de 56'000 enfants sont inscrits dans les 161 centres d’accueil de Compassion.
Compassion collabore avec les églises locales pour aider les enfants à sortir de la pauvreté.

  • Histoire

    Réputé pour son hospitalité et la beauté de ses paysages, la Thaïlande a fait les gros titres ces dernières années dues à des conflits politiques et des agitations dans le pays. Pourtant, le « pays de la liberté » a une fière histoire car il n’a jamais été une colonie des pouvoirs européens.

    La fondation de la nation thaïe remonte au 13ème siècle. D’après la légende, les chefs de tribus thaïs ont fait tomber les rois Khmer et fondé leur propre royaume. Après leur chute en 1350, un nouvel empire fût fondé le long du fleuve Chao Praya. En même temps, il existait un royaume tout aussi significatif, celui de Lanna avec le centre à Chiang Mai qui, des siècles durant jusqu’à aujourd’hui, façonne l’identité thaï. Pendant la période de Sukothai, du 13ème au 15ème siècle, le bouddhisme Theravada s’est implanté.

    C’est seulement plus tard que le contact entre Siam (nom donné à la Thaïlande jusqu’en 1938) et européens commencera. Les premiers à poser pieds en Thaïlande étaient les Portugais. En 1826, un traité d’amitié et de commerce a été signé avec le Royaume-Uni. Durant le règne du roi Mongkuts (1851-68) et celui de son fils, Chulalongkorn (1868-1910), les relations avec les pays occidentaux seront rétablies. Les Thaïs pensent que les compétences diplomatiques des monarques et leurs réformes modernes font de Siam l’unique pays en Asie du Sud-Est qui n’a pas été colonisé. Depuis l’année 1946, le pays est gouverné par le roi réputé Bhumibol Adelyadej qui fait partie du plus ancien monarque au monde. A de nombreuses reprises, la monarchie constitutionnelle a vécu des bouleversements par l’armée.

    La société du pays et la politique ont été marquées par le bouddhisme, la monarchie et l’armée. C’est aussi la raison pour laquelle ces dernières années, le pays a vécu plusieurs conflits de pouvoir entres les partisans de l’Ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra (appelés les Rothemden) et l’élite conservatrice de Bangkok (les People’s Alliance for Democracy) qui s’opposent en chemise jaune contre Thaksin.
    Thaksin avait mis en oeuvre des réformes en faveur de la population pauvre, mais était lui-même accusé pour abus de pouvoir et de corruption. Finalement, il a été renversé par l’armée en 2006 et vit depuis en exil en Angleterre.
    Durant ce temps, l’état d’urgence de Bangkok et des provinces frontières a été déclaré à plusieurs reprises. Les dernières troubles ont eu lieues en 2013, lorsque l’opposition conservatrice a occupé le centre-ville de Bangkok pour obliger la Première ministre, Yingluck Shinawatra (sœur de Thaksins, en fonction depuis 2011), à se retirer. La Cheffe de gouvernement dissout alors le Parlement pour faire place à de nouvelles élections. Celles-ci n’auront toutefois pas amenée un nouveau Parlement. En mai 2014, le gouvernement de Yinglucks a été renversé. Peu de temps après, l’armée a repris le pouvoir du pays. La Thaïlande fait face à un avenir incertain.

    Préoccupant sont également depuis 2004, au Sud, les violences dans les provinces frontières avec la Malaisie, habitées par des Thaïs musulmans. Vraisemblablement, plus de 3000 personnes y ont déjà trouvé la mort.

  • Education

    Le système scolaire thaï se compose de 4 niveaux : l’école enfantine, l’école primaire, l’école secondaire et les universités. L’école enfantine est proposée aux enfants de 3 à 5 ans. La plupart des écoles enfantines sont privées et se trouve à Bangkok. L’école primaire est obligatoire et gratuite pour tous les enfants de 6 à 11 ans. Le gouvernement thaï a fait d’énormes progrès à ce niveau-là, ces dernières années. L’objectif du millénaire de l’ONU, à savoir permettre à tous les enfants, filles et garçons, d'achever leurs études primaires jusqu’à 2015, a été atteint par la Thaïlande. L’école secondaire qui dure 2 fois 3 ans, donne non seulement un enseignement académique et des connaissances professionnelles, mais aide aussi à développer la personnalité et le caractère. Après tout, prépare les étudiants à aller à l’université. La Thaïlande dispose d’un grand nombre de hautes-écoles, d’universités et d’institutions publiques et privées.

    La Thaïlande souhaite faciliter l’accès à l’éducation pour tout le monde, élever les standards de formation et améliorer la compétitivité à l'échelle internationale. Par conséquent, plusieurs initiatives ont débutées, comme par exemple, l’extension de l’éducation gratuite jusqu’à l’âge de 14 ans et le développement de la formation d’enseignant. Des enseignants qualifiés sont surtout rares dans les campagnes.

    L’attitude des Thaïs envers la formation s’est constamment modifiée. Dans les grandes villes, la formation universitaire est plus visée qu’auparavant pour notamment, travailler dans le monde du business. Dans la campagne aussi, l’éducation a été reconnue comme tremplin pour améliorer le revenu. Néanmoins, beaucoup de personnes instruites recherchent des solutions à court terme au lieu de trouver quelque chose sur le long terme. Ils envoient leurs enfants au travail dès qu’ils ont terminé l’école secondaire, pour améliorer le revenu de la famille, toutefois, de cette manière, beaucoup de jeunes filles et garçon n’ont pas les chances de pouvoir accéder à une meilleure formation.

  • Religion

    La religion d’Etat non officielle en Thaïlande, est le Bouddhisme Theravada qui prédomine dans plusieurs pays d’Asie du Sud. Le monarque de la Thaïlande doit être bouddhiste. La loi garantit la liberté de religion et interdit la discrimination à cause de la propre croyance du pays. En principe, le gouvernement accepte ce droit et joue un rôle actif dans les affaires religieuses.

    C’est ainsi que l’Etat soutient les activités des 3 plus grandes communautés religieuses : les bouddhistes, les musulmans et les chrétiens. Des instituts bouddhistes et musulmans sont financés, des programmes d’éducation religieuse dans les écoles mais aussi des aumônes, des frais de voyages et des traitements médicaux pour les moines bouddhistes. L’Etat finance également les frais de rénovation des temples bouddhistes et la conservation de villes historiques du bouddhisme et des mosquées musulmanes. Les chrétiens aussi reçoivent une aide financière du gouvernement.

    L’éducation religieuse est une obligation dans les écoles publiques. Les étudiants de chaque degré scolaire apprennent les religions reconnues en Thaïlande : le bouddhisme et l’Islam mais également le christianisme, l’hindouisme et le Sikhisme.

  • Art et musique

    L’art des Thaïs est principalement connue de par les décorations dans les temples, la sculpture de bois et les sculptures religieuses.
    La Thaïlande a de forts liens culturels avec l’Inde et la Chine. La musique pop et d’autres formes de musiques européennes et américaines sont très influentes. Les deux formes de musiques traditionnelles, thaïe, les plus aimées sont Luk thung et Mor lam.

    Luk thung s’est développé au milieu du 20ème siècle, pour refléter la musique dans la vie de tous les jours des villageois thaïs. Certains de ses stars intègrent aussi des influences d’autres pays asiatiques, d’Amérique latine et surtout de films américains et de la musique country. La première chaine de radio Luk thung débuta en 1997.

    Mor lam est la musique folklorique dominante dans la région nord-est de la Thaïlande, Isan, dans laquelle habite surtout la tribu Lao. Elle a beaucoup en commun avec Luk thung, dont l’accent qu’elle met sur la vie des pauvres venant de la campagne. Il existe des variantes régionales de la musique Mor lam et des versions modernes. Les auditeurs conservatifs critiquent car la musique moderne serait une commercialisation de la culture traditionnelle.

  • Jours fériés et fêtes

    Nouvel An, 1er janvier
    Nouvel an chinois, 27/28. janvier: sont fêtés par les habitants chinois
    Songkran Festival, 12 au 14 April: une grande fête bouddhiste à laquelle de la nourriture spéciale est préparée et fête à laquelle les personnes visitent des personnes âgées pour leur demander la bénédiction.
    Noël, 24 décembre: Noël n'est pas fêté par les Thaïs. Dans les grandes villes il y a des églises et des culte de Noël.

  • Sport et temps libre

    Les Thaïs aime le football, le ping-pong, le badminton, le volleyball et le kitesurf. Populaire est également le takro: un sport durant lequel un joueur essaie de garder une ball de basket dans les airs, sans utiliser les mains.

  • Plat national

    La nourriture thaïe se compose de riz, de viande de boeuf, de poulet, d'oeufs, de légumes, de fruits et de poisson.

    Soupe de crevettes pimentée aigre-douce (Tom Yam Goong)
    Cette soupe épicée et aigre-douce est très populaire et chaque région a sa propre variante.

    La recette est pour 4 personnes:

    220 g de crevettes, décortiquées (garder les carapaces pour le bouillon)
    3 tasses d‘eau 2 gousses d’ail, hachées
    5 feuilles de limette
    3 fines tranches de galgant (gingembre thaï), frais ou séché
    1/4 tasse de sauce de poisson
    2 tiges de citronnelles, finement hachées
    2 échalotes, coupées ½ tasse de champignons, émincés 5 piments thaïs, verts (si besoin)
    1/4 tasse de sirop de limette
    1 cc de concentré de piments noirs
    1 cc feuilles de coriandre, hachées 

    Rincer les carapaces de crevettes avec de l’eau chaud et les ajouter dans une grande casserole. Faire bouillir, puis filtrer le bouillon et jeter les carapaces. Ajouter dans le bouillon : les gousses d’ail, les feuilles de limette, le galgant (gingembre thaï), la sauce de poisson, les tiges de citronnelles et les échalotes puis, les champignons et les piments. Faire cuire pendant 2 minutes à petit feu. Mettre les crevettes dans la soupe et faire cuire à nouveau. Lorsque les crevettes sont cuites, mettre le jus de limette et le concentré de piments noirs dans un bol. Verser la soupe dans le bol, remuer, garnir avec les feuilles de coriandre et servir.

     

  • Comment dit-on...

    Sabai dee mai krap/kaa? (Comment ça va? - masculin/féminin)
    Sabai dee krap/kaa (Je vais bien - masculin/féminin)
    Sawat dee krap/kaa (Salut! Tchao - masculin/féminin)

A propos de la Thaïlande

Population 70 millions
Capitale Bangkok
Langues Thaï: dialecte ethnique et régional
Anglais: 2ème langue pour les élites
Religion Bouddhistes 94%
Musulmans 5%
Chrétiens 1%

Sources : Compassion International