Compassion au El Salvador

Compassion a débuté le travail au El Salvador en 1977.
Aujourd’hui, plus de 71'000 enfants sont enregistrés dans les 263 centres d’accueil de Compassion.
Compassion collabore avec les églises locales pour aider les enfants à sortir de la pauvreté.

  • Histoire

    En 1821, le El Salvador et les autres provinces de l’Amérique centrale déclarèrent leur indépendance d’Espagne. Lorsqu’au début de l’année 1822, les provinces allaient fusionner avec le Mexique, le Salvador insistait pour l’indépendance des pays d’Amérique centrale. En 1823, les cinq Etats d’Amérique centrale sous la domination du général Manuel Jose Arce, sont réunis pour former les Provinces unies d’Amérique centrale. En 1838, El Salvador devient une république indépendante lorsque l’Union d’Etat fût dissoute.

    Les débuts de l’histoire du Salvador sont marqués par les nombreuses révolutions. Les différents dictateurs se passèrent le témoin. Un point culminant triste de la détérioration des institutions démocratiques et des gigantesques différences entre pauvres et riches, était la guerre civile de 1980 à 1992. Selon des estimations, plus de 75'000 personnes sont décédées lors de ce conflit. Après de longues négociations, les partis opposés signèrent finalement, en 1992, un traité de paix qui mit fin à la guerre et autorisa aux anciennes guérillas de créer un parti politique légitime et de participer aux votations.

    Durant les douze années de guerre civile, les violations des droits de l’homme étaient largement répandues, autant à l’armée que chez les guérillas de gauche. Le traité de paix régla la mise en place d’un comité de vérité, sous les auspices des Nations unies, qui traiterait les cas les plus difficiles. Le comité conseilla d’exclure des fonctions politiques et militaires, toute personne ayant eu un comportement de violateurs des droits de l’homme et de continuer de réformer le système juridique. Suite à cela, l’assemblée législative accorda l’impunité à tous les crimes politiques commis durant la guerre.

    Depuis 1992, la petite lueur d‘espoir est le retour de la stabilité du Salvador. A présent, les anciens adversaires règlent leurs conflits de manière pacifique au parlement: surtout la FMLN qui était le parti des anciennes guérillas marxistes et l’ARENA, qui, aujourd’hui, est considéré comme un parti conservatif modéré qui a clôturé avec son passé d’extrême droite. Depuis l’année 2009, la FMLN représente pour la première fois le président salvadorien qui est Mauricio Funes. L’armée du petit pays, autrefois responsables pour d’innombrables violations des droits de l’homme, est aujourd’hui soumis aux violences civiles.

  • Education

    L’année scolaire du Salvador se déroule de janvier à novembre. De 7 à 12 ans, la fréquentation scolaire est obligatoire. Toutefois, particulièrement dans les régions rurales, il n’y a pas assez d’écoles ou elles ne sont pas assez grandes et de plus, des enseignants qualifiés manquent. Le Salvador a déjà mis en place plusieurs réformes du système d’éducation secondaire. Ces réformes augmentent l’accès à l’éducation, améliorent la qualité de celle-ci et adaptent les programmes scolaires à la modernisation de l’économie du pays.

    Malgré ces améliorations, beaucoup d’enfant ne peuvent pas continuer les études supérieures car ils doivent travailler pour soutenir leur famille financièrement. Selon les Nations unies, il s’agit de plus de 35 pourcents des enfants du pays. En règle général, les enfants travaillent dans les plantations de cannes à sucres et de café ou comme domestiques ou encore vendeurs de rue.

    Dans les villes la réalité est encore plus dure car souvent, plus de 60 pourcents des personnes vivent à la lisière de la pauvreté. Beaucoup de familles vivent de moins d’un dollar par jour, trop peu pour un repas régulier. Dans ces régions il est fréquent que les enfants commencent à travailler à l’âge de six ans.

    Pour les écoles supérieures, la situation est même pire. Selon des statistiques du gouvernement salvadorien, seulement 5 pourcents de la population détient un diplôme universitaire ou un diplôme équivalent. Sans formation professionnelle, il n’y a pas de perspectives pour un revenu suffisant. Même les personnes ayant accompli des études sont engagées comme de simples ouvriers avec un salaire minimum.

  • Religion

    La Constitution garantit la liberté religieuse et déclare que tous les hommes sont égaux devant la loi. La discrimination en raison de la race, la nationalité, le sexe ou la religion est interdite. La Constitution reconnaît clairement l’Eglise catholique et lui confère un statut juridique.

    Les écoles publiques sont séculaires mais il existe aussi des écoles privées religieuses. Toutes les écoles privées, laïques ou religieuses, doivent respecter les mêmes standards pour être reconnues par le ministère de l’éducation.

  • Art et musique

    La région de La Palma est réputée pour son école d’art qui fut fondée par Fernando Llort. Ses peintures naïves, de couleurs vives, représentant des villages de montagne, la vie rurale et Jésus-Christ, apparaissent sur divers supports et endroits, allant des graines de semence, aux murs des églises.
    La petite ville d’Ilobasco est connue pour ses céramiques et San Sebastien respectée pour ses oeuvres de tissage.

    Les poèmes sont très appréciés. Des auteurs connus sont Manlio Argueta et Francisco Rodriguez.
    Les Salvadoriens aiment les rythmes caribéens. Les guitares, les marimbas (instrument à percussion similaire au xylophone) et les tambours sont également utilisés lors des cultes. A la radio salvadorienne, on peut écouter la musique pop des USA, du Mexique et d’autres pays de l’Amérique latine. Un petit mouvement contraire est formé par la « cancion » (musique folklorique) qui s’inspire du quotidien du Salvador.

  • Jours fériés et fêtes

    Semaine avant Pâques : elle est fêtée avec des cortèges festifs. Le weekend de Pâques, les Salvadoriens vont fêter à l’église ou à la plage.
    Fête du San Salvador, 3-6 août : est célébrée avec un carnaval, des feux d’artifices, des danses et des cortèges.
    Indépendance, 15 septembre
    Noël, 24 et 25 décembre : les maisons sont décorées avec un sapin de Noël et des crèches artistiques qui peuvent occuper toute une pièce. Le soir de Noël, les enfants reçoivent des cadeaux.

  • Sport et temps libre

    Les Salvadoriens aiment le football qui représente le sport populaire du pays. Le basketball, le tennis et la natation sont également très appréciés. Un centre de formation olympique de natation se trouve au San Salvador.

  • Plat national

    La nourriture de base se compose de maïs et d’haricots noirs. Les Salvadoriens aiment aussi manger les papusas (gâteaux de maïs remplis de viande hachée, d’haricots et d’épice).

    Bananes plantains rôties (pour 4 personnes)
    2 bananes plantains bien mûres, épluchées
    1 piment, dénoyauté et coupé en fines rondelles
    2 cs de beurre ou plus
    ½ tasse de crème acidulée

    Eplucher les bananes et les couper en quartiers. Partager encore une fois chaque quartier en deux. Cuire les bananes plantains et les piments dans le beurre, à feux doux et les retourner fréquemment. Lorsque les bananes sont rôties, les retirer du feu et verser la crème acidulée dessus.

  • Comment dit-on...

    Hola (Hello)
    ¿Cómo estás? (Comment vas-tu ?)
    Bien (Bien)
    ¿Qué ondas? (Comment ça va ?)
    Tranquilo (Bien)
    Salu (Adieu)

A propos d'El Salvador

Population 6 millions
Capitale San Salvador
Langue L'espagnol, Nahua (entre certains Indiens)
Religion Environ deux tiers de la population sont catholiques.
Les églises évangéliques libres grandissent fortement.
Autres religions

Sources : Compassion International